C'est par hasard que je suis arrivée pour la première fois à cet endroit il y a de cela plus de 10 ans. Ayant eu à faire dans la région, j'avais quelques heures pour me promener. J'étais à la recherche d'un point de vue sur la mer depuis le haut des falaises. Je ne me doutais pas que j'allais tomber sur l'un des plus beaux paysages qu'il m'ait été donné de voir.
Depuis, j'y suis retournée régulièrement car je ne me lasse pas de ce paysage.
Une vue plus éloignée permet d'apercevoir le sud du transept de l'église saint Valery.
Cette vue a du être photographiée des centaines, sinon des milliers de fois. Elle le mérite. J'amène là ceux dont je fais la connaissance, allez-y, c'est un endroit magnifique, même lorsque le soleil n'est pas au rendez-vous ou qu'il est tard.
On devine plus qu'on ne voit la jetée du port de Dieppe. Il y a une légère brume, les falaises captent les derniers rayons du soleil et lorsqu'on se retourne pour l'apercevoir, il joue à cache cache derrière la végétation du bord des frettes.
Varengeville, côte d'Albâtre.
Krn
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Entrée du jardin public de l'église d'Offranville
C'est une entrée majestueuse, montée en briques en pierre et en silex.
On peut apercevoir, derrière elle, un if imposant comme il y en a encore beaucoup en Normandie.
Le tronc de cet arbre millénaire planté sous le règne de Charles le Simple, fait environ 7 mètres de circonférence. Il a précédé de longtemps l'église qui se trouve à quelques dizaines de mètres, dont le clocher partage avec seulement quelques unes en Europe une particularité étonnante, mais ceci est une autre histoire.
On peut apercevoir, derrière elle, un if imposant comme il y en a encore beaucoup en Normandie.
Le tronc de cet arbre millénaire planté sous le règne de Charles le Simple, fait environ 7 mètres de circonférence. Il a précédé de longtemps l'église qui se trouve à quelques dizaines de mètres, dont le clocher partage avec seulement quelques unes en Europe une particularité étonnante, mais ceci est une autre histoire.
Les plages de Normandie
Il n'y a pas que les plages du débarquement en Normandie. Il y a aussi celles de la Seine Maritime.
Des plages qui n'ont d'intérêt que lorsque il fait gris. Les galets prennent une couleur claire qu'on remarque tout de suite mieux qu'au soleil.
Lorsqu'il y a du vent, on oublie la déception de ne pas pouvoir s'allonger paresseusement sur une serviette de bain sous peine de repartir avec la marque de tous ces galets dans le dos.
Il y a des bancs pour s'asseoir et regarder la mer. Ce banc, dont on aperçoit un petit bout sur la photo ci-dessus court tout le long de la plage.
On en voit un autre petit morceau sur cette autre vue. Je pourrais rester des heures à regarder la mer assise sur ce banc.
D'ailleurs, si je vous disais ce qui peut arriver sur ces plages, je suis certaine que vous ne me croiriez pas. Mais vous avez toujours la ressource de demander à ces mouettes rieuses, elles ont tout vu. Mais comprendrez-vous ce qu'elle vous disent ?
Ha ha ha ha ha ! voilà ce qu'elles disent.
Des plages qui n'ont d'intérêt que lorsque il fait gris. Les galets prennent une couleur claire qu'on remarque tout de suite mieux qu'au soleil.
Lorsqu'il y a du vent, on oublie la déception de ne pas pouvoir s'allonger paresseusement sur une serviette de bain sous peine de repartir avec la marque de tous ces galets dans le dos.
Il y a des bancs pour s'asseoir et regarder la mer. Ce banc, dont on aperçoit un petit bout sur la photo ci-dessus court tout le long de la plage.
On en voit un autre petit morceau sur cette autre vue. Je pourrais rester des heures à regarder la mer assise sur ce banc.
D'ailleurs, si je vous disais ce qui peut arriver sur ces plages, je suis certaine que vous ne me croiriez pas. Mais vous avez toujours la ressource de demander à ces mouettes rieuses, elles ont tout vu. Mais comprendrez-vous ce qu'elle vous disent ?
Ha ha ha ha ha ! voilà ce qu'elles disent.
Marmite dieppoise
La Manche est riche en poissons plats, soles, limandes, plie, carrelets, turbot. C'est avec ceux-ci et aussi avec la lisette de Dieppe, qui est un petit maquereau, que l'on prépare la délicieuse marmite dieppoise.
Parfois, il est difficile de se procurer ce qu'on veut, surtout si on n'est pas près de la mer, ou c'est hors de nos moyens, alors on triche un peu et on met le poisson qu'il est possible de trouver.
Comme pour toutes les recettes normandes, il vaut mieux ne pas être pressé pour réaliser la marmite dieppoise. Prévoyez une heure et demie.
Poissons du marché dont vous ferez lever les filets (qsp).
quelques noix de coquilles saint-Jacques
2 grosses crevettes roses cuites et 1 langoustine par personne
1 poignée de moules par personne
beurre
huile d'olive
Sel, poivre
1/2 verre de vin blanc sec
poireau, carotte
15 gr de fécule
40 cl de crème fraîche
fumet de poisson.
Nettoyer les moules et les faire ouvrir à couvert sur feu vif.
Garder le jus des moules, oter les coquilles et les remettre dans leur jus. Mettre de côté.
Couper les légumes en julienne. Mettre les légumes à blanchir jusqu'à ce qu'ils soient attendris, puis les faire suer avec dans une poêle avec un soupçon d'huile d'olive à feu doux. arrêter la cuisson avant que les légumes prennent de la couleur, saler, poivrer. Mettre de côté.
Laver les filets de poissons et les coquilles Saint-Jacques. Tamponner avec du papier absorbant.
Mettre le beurre dans une poêle chaude et faire dorer les filets de poissons à feu très doux. Faire cuire les langoustines. Cuire les Saint-Jacques 1 mn de chaque côté également dans du beurre. mettre tout ça de côté.
Il est temps de faire la sauce.
Dans une casserole sur feux doux, faire fondre une noix de beurre. Ajouter le jus des moules, 2 cuillères à café de fumet de poisson, un demi verre de vin blanc sec et laisser 3 minutes au feu. Ajouter la crème fraîche. Rectifier l'onctuosité de la sauce avec la fécule qu'on délaye préalablement dans un peu d'eau. Ajouter tout ce qu'on a mis de côté, moules, légumes, noix de saint-Jacques, poisson, sauf les langoustines. Mélanger délicatement.
On peut servir dans un plat creux ou préférer des cassolettes individuelles. Décorer avec les langoustines.
Bon appétit.
Parfois, il est difficile de se procurer ce qu'on veut, surtout si on n'est pas près de la mer, ou c'est hors de nos moyens, alors on triche un peu et on met le poisson qu'il est possible de trouver.
Comme pour toutes les recettes normandes, il vaut mieux ne pas être pressé pour réaliser la marmite dieppoise. Prévoyez une heure et demie.
Ingrédients :
Poissons du marché dont vous ferez lever les filets (qsp).
quelques noix de coquilles saint-Jacques
2 grosses crevettes roses cuites et 1 langoustine par personne
1 poignée de moules par personne
beurre
huile d'olive
Sel, poivre
1/2 verre de vin blanc sec
poireau, carotte
15 gr de fécule
40 cl de crème fraîche
fumet de poisson.
Nettoyer les moules et les faire ouvrir à couvert sur feu vif.
Garder le jus des moules, oter les coquilles et les remettre dans leur jus. Mettre de côté.
Couper les légumes en julienne. Mettre les légumes à blanchir jusqu'à ce qu'ils soient attendris, puis les faire suer avec dans une poêle avec un soupçon d'huile d'olive à feu doux. arrêter la cuisson avant que les légumes prennent de la couleur, saler, poivrer. Mettre de côté.
Laver les filets de poissons et les coquilles Saint-Jacques. Tamponner avec du papier absorbant.
Mettre le beurre dans une poêle chaude et faire dorer les filets de poissons à feu très doux. Faire cuire les langoustines. Cuire les Saint-Jacques 1 mn de chaque côté également dans du beurre. mettre tout ça de côté.
Il est temps de faire la sauce.
Dans une casserole sur feux doux, faire fondre une noix de beurre. Ajouter le jus des moules, 2 cuillères à café de fumet de poisson, un demi verre de vin blanc sec et laisser 3 minutes au feu. Ajouter la crème fraîche. Rectifier l'onctuosité de la sauce avec la fécule qu'on délaye préalablement dans un peu d'eau. Ajouter tout ce qu'on a mis de côté, moules, légumes, noix de saint-Jacques, poisson, sauf les langoustines. Mélanger délicatement.
On peut servir dans un plat creux ou préférer des cassolettes individuelles. Décorer avec les langoustines.
Bon appétit.
Les roches de l'Ailly
Voici les roches de l'Ailly. Celles pour lesquelles le phare a été construit.
Elles affleurent à peine ou se trouvent juste sous la surface de l'eau.
Un bateau qui se risquerait trop près de la falaise serait immédiatement déchiqueté par leurs arrêtes meurtrières.
Plus près de la falaise, on les voit encore bien. Certaines sont énormes et n'ont rien à voir avec le calcaire tombé des falaises. Elles sont noires et dures et étaient déjà là il y a 120 ans lors du naufrage du vapeur Victoria qui assurait la liaison Dieppe-Newhaven.
Nous nous sommes promenés le long de ces falaises. Il faisait nuit et une toute petite lune les rendait impressionnantes par éclipses. Le phare promenait son regard sur la mer, houleuse sous la pluie.
D'autres que nous sont venus ici. Ils ont écrit à la craie sur le mur ou ont gravé dans la paroi blanche leurs initiales, des coeurs, parfois leurs prénoms. Il y en a des centaines entre les rangs de silex bleu.
Nous avons laissés d'autres traces, invisibles à celui qui regarde, mais si présentes pour celui qui ressent. Des traces si fortes qu'elles m'ont saisie lorsque je suis revenue prendre ces photos.
Viking, je te dédie ce billet. Tu pars et je reste. Ici, dans le pays de Caux, la mer et le rivage jouent à chaque marée. La mer prend sans cesse des petits morceaux de Normandie et le calcaire blanchit l'eau comme nulle part ailleurs.
Ici, à l'Ailly, plus que nulle part ailleurs, on voit que l'eau et la craie sont intimement mêlés et nous savons que chacun d'eux gardera profondément la trace de l'autre jusqu'à ce qu'il n'y ait plus de mémoire pour s'en souvenir.
Elles affleurent à peine ou se trouvent juste sous la surface de l'eau.
Un bateau qui se risquerait trop près de la falaise serait immédiatement déchiqueté par leurs arrêtes meurtrières.
Plus près de la falaise, on les voit encore bien. Certaines sont énormes et n'ont rien à voir avec le calcaire tombé des falaises. Elles sont noires et dures et étaient déjà là il y a 120 ans lors du naufrage du vapeur Victoria qui assurait la liaison Dieppe-Newhaven.
Nous nous sommes promenés le long de ces falaises. Il faisait nuit et une toute petite lune les rendait impressionnantes par éclipses. Le phare promenait son regard sur la mer, houleuse sous la pluie.
D'autres que nous sont venus ici. Ils ont écrit à la craie sur le mur ou ont gravé dans la paroi blanche leurs initiales, des coeurs, parfois leurs prénoms. Il y en a des centaines entre les rangs de silex bleu.
Nous avons laissés d'autres traces, invisibles à celui qui regarde, mais si présentes pour celui qui ressent. Des traces si fortes qu'elles m'ont saisie lorsque je suis revenue prendre ces photos.
Viking, je te dédie ce billet. Tu pars et je reste. Ici, dans le pays de Caux, la mer et le rivage jouent à chaque marée. La mer prend sans cesse des petits morceaux de Normandie et le calcaire blanchit l'eau comme nulle part ailleurs.
Ici, à l'Ailly, plus que nulle part ailleurs, on voit que l'eau et la craie sont intimement mêlés et nous savons que chacun d'eux gardera profondément la trace de l'autre jusqu'à ce qu'il n'y ait plus de mémoire pour s'en souvenir.
La lanterne d'Ailly
Il fait encore jour, mais pas pour longtemps. Bientôt, le ciel s'obscurcira et il y aura une lueur verte dans la tour. Pâle, timide, immobile pendant plusieurs minutes, puis, doucement, un rayon se formera, vert, puis jaune et enfin blanc et le phare se mettra à tourner, pour ne plus s'arrêter jusqu'au matin.
Il veille sur les marins qui s'approchent des terribles roches de l'Ailly, et sur les amants qui s'aventurent dans les valleuses main dans la main, ne craignant pas la nuit qu'il déchire de son éclat puissant.
Il veille sur les marins qui s'approchent des terribles roches de l'Ailly, et sur les amants qui s'aventurent dans les valleuses main dans la main, ne craignant pas la nuit qu'il déchire de son éclat puissant.
Les phares de l'Ailly
Voici le premier phare construit sur la falaise du cap d'Ailly. Celui qui s'y trouve actuellement est le troisième.
Cette première tour date de juillet 1775, on l'appelle alors phare Vauban, ou encore, phare Pompadour. Il est mis en service le 1er novembre de la même année.
Construit à 156 mètres du bord de la falaise, le phare d'Ailly avertit les marins du danger des rochers du pied de la falaise.
Sa hauteur totale est de 18 mètres, la hauteur de la lanterne est de 5 mètres.
Pendant près de deux siècles, il va veiller sur la sécurité des bateaux qui abordent le port de Dieppe. Le recul de la falaise menace pourtant, si bien qu'une seconde tour sera construite, qui sera dynamitée pendant la seconde guerre mondiale. Puis une troisième sera édifiée, que l'on peut actuellement visiter.
La mer est impitoyable. Les bâtisseurs du phare de 1775 avaient pris du recul, et pourtant, en 1960, le phare est au bord de la falaise. On le croyait impossible à abattre, invincible, éternel. La première tour d'Ailly était l'orgueil des Dieppois et de tous les alentours.
Pendant quatre ans, il résistera, puis s'effritera et finira par tomber au pied de la falaise, vaincu.
En 1968, il a totalement disparu.
Il en est de tout comme de ce phare, et même des hommes. Même ceux qui se sont trouvés un jour les plus forts, les plus glorieux et les mieux aimés, finissent par tomber et nul ne peut rien y changer.
Cette première tour date de juillet 1775, on l'appelle alors phare Vauban, ou encore, phare Pompadour. Il est mis en service le 1er novembre de la même année.
Construit à 156 mètres du bord de la falaise, le phare d'Ailly avertit les marins du danger des rochers du pied de la falaise.
Sa hauteur totale est de 18 mètres, la hauteur de la lanterne est de 5 mètres.
Pendant près de deux siècles, il va veiller sur la sécurité des bateaux qui abordent le port de Dieppe. Le recul de la falaise menace pourtant, si bien qu'une seconde tour sera construite, qui sera dynamitée pendant la seconde guerre mondiale. Puis une troisième sera édifiée, que l'on peut actuellement visiter.
La mer est impitoyable. Les bâtisseurs du phare de 1775 avaient pris du recul, et pourtant, en 1960, le phare est au bord de la falaise. On le croyait impossible à abattre, invincible, éternel. La première tour d'Ailly était l'orgueil des Dieppois et de tous les alentours.
Pendant quatre ans, il résistera, puis s'effritera et finira par tomber au pied de la falaise, vaincu.
En 1968, il a totalement disparu.
Il en est de tout comme de ce phare, et même des hommes. Même ceux qui se sont trouvés un jour les plus forts, les plus glorieux et les mieux aimés, finissent par tomber et nul ne peut rien y changer.
l'Ailly
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